30
nov.
'10

Flattr & Numerama.fr

Publié le 30 novembre 2010

Numerama.fr, le site d'actualités publié par PressTIC, s'est associé avec Flattr afin de fournir à ses lecteurs la possibilité de rétribuer Numerama mais aussi les membres participant à la vie du site. Flattr est un service de micro-paiement communautaire innovant, lancé par l'ancien porte-parole de The Pirate Bay, Peter Sunde en avril 2010 (source Numerama).

J'avais alors créé un compte pour me rendre compte de ce que c'était, sans pour autant accrocher (on ne pouvait faire des transferts qu'avec paypal). Or depuis peu, le transfert via le paiement en ligne est disponible, et j'ai donc réactivé mon compte afin d'une part de pouvoir rétribuer Numérama (que je consulte allègrement) et d'autres trucs comme le très apprécié Babozor et sa grotte du barbu, ou mon ami Korben. Le principe du micro-paiement mis en oeuvre par Flattr est super simple: vous créditez votre compte Flattr d'un montant fixe (vos "Means"), et vous décidez d'un montant à verser par mois aux "trucs" que vous aimez, et qui sont référencés sur Flattr. Rien de plus simple pour les rétribuer, il suffit de cliquer sur le bouton Flattr apposé sur le site de Korben par exemple ou sur celui de la grotte du barbu, et Flattr se charge de calculer la part reversée à chacun des trucs que vous avez apprécié (et "Flattré").

J'en ai donc profité pour ajouter un bouton Flattr à ce site, afin de voir si ca peut au moins rembourser l'hébergement à l'année (en supposant que vous trouviez ce site un tant soit peu utile). Pour les amateurs de iJaw (l'extension Firefox pour downloader les zics de jiwa -- PoC) ou ceux qui aiment DShark (mon projet de sniffer sur Nintendo DS), vous pouvez supporter le développement en "Flattrant" ;). Rien d'obligatoire, surtout en cette période de crise économique.

Cette initiative est tout de même à saluer, car elle est désormais abordable (bien que le site de flattr soit toujours en anglais), et peut vous permettre de vous faire rétribuer et de rétribuer les initiatives ou les personnes que vous jugez méritantes. Numerara espère aussi via ce moyen récupérer un brin de financement, et favoriser les articles reflétant une recherche autant dans le fond que dans la forme plutôt que de la reprise de dépêche pure et simple.

<article42|flattr>

01
déc.
'09

Le Pakistanese To People ou le P2P version 1337

Publié le 01 décembre 2009

En sortant du métro ligne 13 à la gare St Lazare, je suis tombé sur un petit coin bien sympa ... Un pakistanais avait posé à même le sol un drap blanc, et avait mis sur ce drap un petit magot: des dizaines de DivX honteusement copiés de films récents (Twilight Temptation, 2012, etc ...) à prix modiques. Les pochettes sont plutôt rustiques: de simples pochettes transparentes agrémentées d'affiche de films réimprimés sur du papier de piètre qualité.

J'ai hésité à prendre une photo, me doutant que l'individu n'aimerait pas cela (et puis je voulais pas taper un sprint, crevé après une journée de boulot harassant), mais bon, j'ai indiqué l'adresse, suffit d'y aller (et vlan, l'OCLCTIC va lui tomber dessus, bien fait, na). Voici donc l'avenir du "Pétoupé" (cf. "le pétoupé tue !", jaimelesautistes.fr): le Pakistanese To People ! Un système de distribution massif (si si, ceux qui prennent la ligne 13 savent de quoi je parle), peu couteux, et à prix défiant toute concurrence (même celle de Fnac.com). Bon question qualité, faut pas être très pointilleux, AMHA. Je n'en ai pas acheté, mais au vu de la qualité de la pochette, c'est la simple déduction que j'en fais (et aussi parce qu'il n'existe que des screeners au son tout pourri des films présentés). Ah, et je ne peux pas confirmer qu'il s'agit bien des films réels et pas de remakes made in Bollywood.

Ce qui est merveilleux avec ce procédé (identique à celui employé à la braderie de Lille, la brigade de répression des fraudes en moins) est qu'il est très efficace. Les pakistanais vendeurs à la sauvette ont d'ailleurs une technique de fuite infaillible: ce n'est pas pour rien qu'ils posent leur objets sur un drap, c'est plus facile à plier quand le danger guette. Et il y a certainement des filières d'approvisionnement pour ce marché parallèle, mais je n'ai pas trop cherché dans cette direction ...

Mais que fait HADOPI !?! Rien ? Ah, ben tant pis. (On le savait que ca allait servir à rien l'HADOPI ...)

08
nov.
'09

Domaines & Meet

Publié le 08 novembre 2009

Ah, satanés domaines et serveurs DNS. Faut toujours les renouveler, quelle misère ! Mais cela offre quand même quelques exemples cocasses, comme les deux que je vais présenter ici.

Le premier est assez symbolique, car correspondant au site lancé par Mme Albanel, ancienne Ministre de la Culture, je veux bien sûr parler du domaine jaimelesartistes.fr, dont le coût fut estimé à 85 000 euros. Ce domaine vient de se faire cyber-squatter par les gars de jaimelesartistes.info, et redirige désormais sur leur site, qui affiche le texte suivant: "JAIMELESARTISTES.FR mais j'aime toujours pas les majors", avec sur cette page un grand nombre de liens pointant sur des sites divers et variés, comme celui de la quadrature du net, ou encore la pétition de SVM. Une promotion des systèmes de diffusion libres est aussi réalisée, avec un lien vers le site Jamendo.

Autre victime de ces non-renouvèlements, frHack.org. frHack.org est le site officiel de la frHack, évènement français dans le domaine de la sécurité informatique, et est géré par Jérôme Athias ... qui apparemment a malencontreusement oublié de le renouveler. Le site affiche pour le moment un très joli "Oops, this site is currently unavailable", d'un très beau style.

Nous avons pu admirer ces jolis exemples durant le meet HZV d'hier, autour de quelques bières et de bons trolls. Je tiens à remercier tout particulièrement christophe, et faudrait d'ailleurs que je m'excuse car on a pas eu beaucoup le temps de papotter. Pas grave, ca sera pour une prochaine fois dans un pub ! (Et c'est moi qui paye).



Les contenus disponibles sur ce blog sont publiés sous licence Creative Commons BY-NC-SA.
Vous pouvez réutiliser tout ou partie de ces contenus à condition de citer l'auteur et l'origine, vous ne pouvez en faire une utilisation commerciale, et enfin vous devez partager tout travail ou œuvre dérivée sous les mêmes conditions — c'est-à-dire avec la même licence d'utilisation Creative Commons.