Il semblerait qu'Internet soit une zone de “non droit” et qu'il faille réglementer parce que bon, faut pas abuser mais l'industrie du cinéma et de la musique, associée aux sites proposant des titres, disques, et dévédés va mal. Quoique, depuis le décès de M. Jackson, il paraîtrait que cela va mieux (hausse de fréquentation moyenne de 15%, les oeuvres partent comme des petits pains).
Le feuilleton Hadopi est loin d'être terminé. En effet, la première version du texte transforme la haute autorité en "super machine à spam", et la seconde tente tous les détours pour arriver à un texte pas trop bancal, qui ne soit pas rejetté lors d'une prochaine saisine du Conseil Constitutionnel. Ajoutez à cela la future loi "LOPPSI", et vous avez l'armada anti-pirates de la justice française, ciblant tous les contrevenants au droit d'auteur (avec des peines de 1500 euros à la clef - 5eme catégorie- et peut-être de la prison). Tous des pirates, on vous dit !
D'ailleurs, en passant, les personnes qui téléchargent du contenu soumis au droit d'auteur ne sont pas des pirates, mais simplement des personnes qui téléchargent du contenu piraté. La nuance est légère, mais présente, et se retrouve aussi lors des intros présentes sur les dévédés (désormais); dans la version originale, le slogan est le suivant: "Downloading pirated movies is stealing. Stealing is a crime.", tandis que la version française est la suivante: "Pirater des films, c'est du vol".
Au final, la présomption de culpabilité est toujours conservée (ce qui est peut-être contraire à la censure de Hadopi 1, prononcée par le Conseil Constitutionnel). donc au final, on est encore pris pour des pigeons^W^W^Wpirates. Alors piratons ! De toute façon ca revient au même.