Comme le mentionnait le JDN dans cet article, Laurent Petitgirard (ex-président du conseil d'administration de la SACEM) planche sur un nouveau type de licence globale, qui solutionne les problèmes de financement des artistes et de répartition des recettes.
Le principe est simple, et est apte à réduire significativement le piratage des oeuvres: les FAIs proposent chacun une plateforme de téléchargement légal (musique, films, ...) accessible aux abonnés qui, moyennant une contribution mensuelle de 6 euros (selon le projet), peuvent télécharger autant de contenus que nécessaire. Ces plateformes seraient alimentées en fichiers sains non DRMisés, et la rétribution des artistes se fera selon les taux de téléchargement (soit une manne estimée à 1,3 milliard d'euros par an), ce qui pallie le problème de la rétribution.
Ce qui rend cette "presque licence globale" géniale, c'est qu'elle contre quasimment tous les arguments des anti-licence-globale d'une part, et propose d'autre part une vraie manière de rétribuer les artistes selon la diffusion de leurs oeuvres. De quoi réduire significativement le "fléau" du pétoupé: pourquoi télécharger des versions tupurri alors qu'on peut avoir les dernières versions non drmisées officielles sur des plate-formes légales où le téléchargement est illimité ?